Participer au Prix littéraire des collégiens a sans doute été l’une de mes plus belles expériences en tant que cégépien. Et diantre, je le fus longtemps! J’ai tergiversé, mais j’ai enfin trouvé ma voie : la littérature. J’adore lire bien sûr, mais j’aimerais écrire aussi un de ces jours. Je me suis rendu compte durant les deux jours passés avec les représentants de collèges de partout à travers le Québec (même un de France[1] et un de Chicago[2]!), que le point central, l’aspect le plus important et duquel en découle d’innombrables autres comme la culture, la politique, l’éducation, bref tout sujet de société, est sans nul doute la litté…
L’alcool! Yeah!
[Raclement de gorge] … la littérature sous toutes ses for…
L’Alcowoooool! Tous au bar, c’est le PARTYYYY!
[Raclement de gorge] … la littérature sous toutes ses formes. Cette dernière nous permet de…
AWEILLE LA TOURNÉE DE SHOOTERS!!!! Y’EST JUSTE 1:30!! CUL SEC, CUL SEC,
CUL SEC!! Iglou, iglouiglouiglou!
[Raclement de gorge très irritée] Bon d’accord! C’est à mon corps plus ou moins défendant que j’avouerai que la pierre angulaire de ces deux jours, fut notre soirée au bar. Non pas pour les coquetels ou la musique, ou que l’on soit venu dans la capitale nationale pour une débauche nocturne, mais bien entendu pour les amitiés. Cette nuit au bar représente l’essence même de nos nouvelles relations : des amitiés pures.
Aussi pure que ma Tequila! Ça brûle la gorge pis le lendemain tu te dis « T’es qui là? »
En effet, étant peu en contact avec nos professeurs durant les activités, nous durent socialiser. Pendant les tables rondes, nous avons fait connaissance et tâté les opinions sur les cinq romans en lice. Arriva ensuite le souper, qui vit naître d’intéressantes et vives discussions, d’abord sur nos programmes respectifs, puis sur la société; un des moments les plus importants pour connaître l’autre et avoir un aperçu de sa personnalité. Après le souper vint la préparation au débat, là où les « alliances d’opinion » entre étudiants naissent, essentielles aux délibérations. Le reste de notre soirée et de notre nuit était à notre entière disposition.
C’est là que le fun part!
Effectivement, loin de nous l’idée de perdre une occasion de fêter la fin de la prohibition, un appel à se retrouver à La Cuisine[3] ne tarde pas. Nombreux sont ceux qui « prédrinkent » en déambulant jusqu’au bar, où nous nous confions et festoyons comme des amis de toujours. Bien que très récentes et potentiellement « sans lendemain », nos amitiés s’avèrent profondément vraies.
Le déjeuner nous attend entre 7 :00[4] et 9 :00, suivit du Café littéraire, dans lequel nous présentons un extrait marquant dans une œuvre. Notre dernier rendez-vous fut le Salon du livre, où nous révélions officiellement le roman gagnant. Nous avons ensuite échangé des conseils d’œuvres à acheter, à lire et à critiquer, nous promettant de nous en redonner des nouvelles dans un groupe de discussion.
Eille c’est vrai ça! VITE TOUT LE MONDE, DONNEZ-MOI VOS FACEBOOK!! Bon allez, un autre verre! Faut en profiter hein,
on se reverra sans doute pus jamais…
Par Charles-Éric Gaudreau Lepage
[1] Lycée Cours Bastide, Marseille
[2] Lycée Français de Chicago
[3] Un merveilleux bar! (Ou du moins, dans les souvenirs flous qu’il m’en reste)
[4] Nous avons retrouvé nos lits à 4 :00… Oups.