Boisé littéraire 

Fiche de lecture pour le Prix des collégiens 2018

Titre : De bois debout

Auteur : Originaire de La Tuque, Jean-François Caron est l’auteur de plusieurs romans dont Rose brouillard, le film(2012) et Nos échoueries (2010). De bois debout est son troisième roman publié par les éditions La Peuplade. Il a aussi écrit de la poésie, dont le recueil Des champs de mandragoresen 2006. Il est rédacteur en chef de L’Unique, le journal de l’Union des écrivains et écrivaines québécois. Il demeure actuellement à Ste-Béatrix et est camionneur.

Résumé :  De bois debout raconte l’histoire d’Alexandre, un jeune homme qui a vu son père mourir à la suite d’une maladroite poursuite policière. Il trouve ensuite refuge chez Tison, un homme solitaire et isolé. La première partie de l’action se déroule à Paris-du-Bois, où le jeune Alexandre a été élevé par son père dans le but de devenir un « vrai homme ». La seconde se passe en ville, où le personnage principal, devenu adulte, consacre sa vie aux livres et tente de se retrouver lui-même.

Propos : Dans De bois debout, il est question d’une recherche de l’identité à travers les deuils et les embûches qui surviennent au cours d’une vie. Jean-François Caron montre qu’il est possible de survivre grâce à la littérature.

Points forts : 

  • L’oeuvre est touchante et traite de sujets importants, comme le deuil et l’héritage. Le père transmet à son fils son désir de participer au monde dans le but de lui apprendre la vraie vie.

  « T’es un homme, alors tu te tais. Tu te tais, et tu apprends.» (p. 51)

  • L’utilisation d’éléments stylistiques propres au théâtre ou au journal intime (comme la façon d’introduire les voix ou de présenter la mémoire d’Alexandre), nous permet de bien comprendre les pensées du personnage et d’être empathiques face aux événements vécus.

« Résigné, il me dit seulement d’une voix éteinte que « quand on te paie pour une job, tu fais ce qu’on te demande ». Il est sale, mais il est toujours debout.» (p.113)

  • L’auteur a une très belle plume et amène beaucoup de métaphores et d’allégories liées à la forêt.

 « Les racines, c’est fort. Ça tient un arbre debout longtemps après sa mort.» (p.388)

Points douloureux :

  • Le lecteur est séduit parce qu’il réussit à deviner les mystères du livre et à prévoir les chutes, mais l’intrigue est maladroite et le rythme est décousu. Par exemple, quand Alexandre arrive chez Tison à la suite de la mort de son père, il oublie presque complètement celle-ci en apercevant la bibliothèque de l’inconnu.
  • Le style est cacophonique, car il y a beaucoup d’éléments qui nous font oublier le sujet principal de l’oeuvre. On a tendance à croire que l’auteur explique son livre dans les paroles des personnages.

« N’oublie pas le silence, Alexandre, il fait partie de l’histoire, lui aussi. » (p.115)

Est-ce que ce livre mérite de gagner le Prix littéraire des collégiens?

Selon nous, De bois debout a sa place parmi les finalistes, puisqu’il traite de sujets qui intéressent notre génération et que ce roman met beaucoup l’accent sur la littérature. Par contre, nous ne croyons pas qu’il mérite de gagner, car il y a trop d’éléments qui nous font douter de la logique du propos: ça parle de quoi? Qu’est-ce qu’on en tire? Nous avons de la difficulté à répondre à ces questions.

Notre groupe attribue au livre une note  6.15/10

PHOTO: ÉDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE 

 

 

 

 

 

 

 

 

Citations préférées :

«Je suis morte déjà. T’aurais pas un livre, quelque part, qui pourrait encore me faire vivre ? » (p.272)

« La mer ne parle pas. Il faut la deviner. Et, dans la chambre, il y avait une mer, soudain, qui agitait ses draps blancs dans un creux d’horizon. Marianne. Marie-Lune. Dans la marée montante du silence. » (p.260) 

PAR

Alex Laviolette
Coralie Dunn
Catherine Villeneuve
David Hétu

Au grand soleil cachez vos filles: du bonbon libanais

Fiche de lecture pour le Prix des collégiens 2018

Titre : Au grand soleil cachez vos filles 

Auteur : Abla Farhoud est une auteure, dramaturge et actrice québécoise. Originaire du Liban, elle a passé dix-neuf ans au Québec, mais est retournée vivre là-bas de 1965 à 1969. Puis, elle a étudié le théâtre à l’Université de Vincennes, à Paris. Elle demeure au Québec depuis 1973. Depuis 1990, elle se consacre à temps plein à l’écriture. Elle a écrit plusieurs pièces de théâtre, dont Les Filles du 5-10-15¢ (1993) et Jeux de Patience (1997). En 2017, elle a publié son cinquième roman, Au grand soleil cachez vos filles

Résumé : Dans les années ’60, les membres de la famille Abdelnour retournent vivre au Liban, après être demeurés plusieurs années au Québec. Ils débarquent à Sin el Fil, avec l’espoir de retrouver un pays que plusieurs d’entre eux considèrent comme le plus beau du monde. Les parents ont six enfants, dont quatre sont adultes. Ils doivent tous se soumettre aux valeurs traditionnelles du Liban et s’adapter à un mode de vie différent de celui qu’ils ont connu à Montréal. Les Abdelnour connaîtront ainsi un destin sinueux, car leurs rêves dépasseront leurs possibilités: ils devront se conformer aux coutumes, se rebeller ou quitter le pays.

Propos : L’oeuvre illustre la culture ultra-conservatrice du Liban de cette époque. L’auteure fait le constat d’une société rigide, en mettant en scène une famille victime de son pays natal.

Points forts :

  • Le roman fait découvrir au lecteur le Liban des années ’60 et son contexte socio-historique difficiles. Même si l’histoire met l’accent sur certains aspects négatifs de ces coutumes contraignantes, l’auteure décrit avec brio les décors exotiques du Liban, qui transportent le lecteur dans ce pays flamboyant. Le lecteur a donc l’impression de visiter un autre monde à travers les mots de Farhoud.

« Sin el Fil, un quartier du sud-est de Beyrouth grouillant de vie, plein de soleil, de poussière, de bruits, de cris […] des automobiles cabossées ou rutilantes roulant à toute vitesse, des chariots poussés par des vendeurs ambulants chantant leurs produits à pleins poumons […] petit poème pour la casserole à vendre et un plus beau encore pour le couteau » (p.9)

« Il faut bien que j’admette que mon père n’a pas exagéré: le soleil, les plages, les gens, si serviables, si gentils! » (p.35)

  • Tout au long du récit, la diversité des perspectives des personnages rend la lecture fluide et agréable. Par exemple, dans chaque chapitre, le Liban est vu différemment par les yeux d’Ikram, d’Adib ou de Faïzah, ce qui amène un contraste très intéressant entre les pensées des protagonistes.

« Chapitre 4: Ikram, la deuxième fille Abdelnour. Papa a raison: le Liban, c’est le plus beau pays du monde. » (p.35)

« Chapitre 5: Adib. Je déteste ce pays, ce pays qui m’a haché menu, ce pays qui m’a ôté d’un coup ma jeunesse, ma candeur, ma joie. » (p.39)

Point douloureux :

  •  Les personnages qui sont présentés dans le récit sont nombreux: les liens familiaux sont complexes à saisir au début, ce qui rend le lecteur confus et nuit à la lecture. Cette confusion est accentuée par le fait que le temps est mal établi dans l’histoire; plusieurs semaines peuvent passer entre les chapitres, sans que cela soit mentionné.

« Je vis avec ma femme, mes deux fillettes, ma mère et mon frère. Avec les cinq Abdelnour qui venaient d’arriver, trois adultes et deux enfants, ça faisait beaucoup. « Mais voyons, Youssef, mon fils, ce sont les enfants du fils de mon frère – qu’il soit béni et repose en paix -, ils sont les seuls descendants de mon frère mort dans la fleur de l’âge, leur place est dans mon cœur. » » (p.14)

  • L’intrigue manque de logique. Des situations magiques ou «bonbons» viennent soutenir la fiction et créent des rebondissements trop faciles. Il est difficile de s’imaginer que certaines scènes peuvent se conclure aussi facilement.

Après avoir perdu son ami de vue pendant longtemps, l’aîné de la famille le retrouve:

« Pour dire la vérité, j’espérais, mais je ne pensais pas que je le verrais, mon côté pessimiste empiète souvent sur mon espérance. Ara était là. Devant moi. Il avait à peine vieilli. […] J’étais là devant mon maître et mon ami, et toutes ces années passées n’avaient plus d’importance. […] Il m’a demandé sans préambule: tu veux travailler? […] « Mon assistant vient de partir pour l’Amérique, la place est libre, elle est à toi si tu la veux. » » (p.172)

Est-ce que ce livre mérite de gagner le Prix littéraire des collégiens?

Malgré le fait que le roman amène le lecteur vers une ouverture sur le monde et vers une réflexion morale, éthique, sur la condition de la femme, nous pensons néanmoins qu’il ne mérite pas de gagner le Prix littéraire des collégiens. Si cette lecture nous fait réfléchir, ce l’intrigue nous a déçue, puisque l’auteure nous prend par la main. C’est un livre qui nous apprend le Liban, plutôt que de nous raconter une histoire.

Notre groupe attribue au livre une note de 6,23/10

Crédits photo: http://ici.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2008-2009/chronique.asp?idChronique=151944

 

Citations préférées :

« Ce pays que ma sœur Faïzah appelle le Grand Soleil nous aveugle et nous soûle, avant de nous assommer. On se réveille avez le nez en sang et une vie perdue. » (p.60)

« C’est si surprenant, on a presque oublié ce qu’on a bien pu faire de si mal pour mériter ça. À cause de règles ancestrales, on n’a pas le droit de changer, d’évoluer. » (p.224)

PAR

Julie Aubin
Julie-Ann Desmarais
Camille Grenier
Camille St-Georges

 

J’t’aime encore : douter de l’amour

Le 28 avril dernier avait lieu la représentation laboratoire du texte J’t’aime encore, ainsi que le lancement du livre éponyme écrit par Roxanne Bouchard, auteure de la région de Lanaudière. Aussi enseignante au Cégep régional de Lanaudière à Joliette en littérature, elle a déjà à son actif quatre romans : Whisky et Paraboles, La Gifle, Crématorium Circus, Nous étions le sel de la mer, ainsi qu’une correspondance avec un militaire canadien intitulée En terrain miné. Maintenant, elle publie une toute première pièce de théâtre.

Le texte de Bouchard est inspiré et joué par Marie-Joanne Boucher. Cette comédienne, connue du public québécois pour ses passages dans Virginie et Providence, dans lesquelles elle interprétait les rôles de Claudie et Marie-Ève, a rendu un vibrant hommage au texte de Bouchard. Un membre très important de ce trio gagnant qu’il ne faut surtout pas oublier : François Bernier. Metteur en scène de la pièce de théâtre J’t’aime encore, Bernier a fait un travail formidable en laissant de côté les fioritures et en mettant de l’avant la simplicité.

Crédit photo : Roxanne Bouchard

Crédit photo : Roxanne Bouchard

Lire ou jouer

Le début de la pièce a laissé le public un peu perplexe. Alors qu’il s’attend à une interprétation du texte, la comédienne annonce d’entrer de jeu qu’elle doit faire une lecture. Le texte qu’elle entreprend de lire est lourd et difficile à saisir : « Au troisième siècle avant Jésus-Christ, en Grèce, le philosophe et mathématicien Ératosthène est parvenu à mesurer partiellement le globe terrestre et à dresser une carte des régions habitées. Pour Ératosthène, cette île gigantesque, entourée d’un océan unique et occupée par l’humanité, c’était l’écoumène.» Cependant, bien rapidement, les choses changent et la comédienne nous emmène dans son univers.

Vient toujours, après un certain temps de vie conjugale, des doutes. Ce genre de doutes qui nous fait réfléchir, qui nous fait perdre de vue l’essentiel. Ces remises en question poussent certaines personnes à aller voir si le gazon est plus vert chez le voisin. Alors, nous avons besoin de nous souvenir. Nous souvenir pourquoi nous aimons tellement cette personne, pourquoi c’est avec elle que nous avons décidé de construire quelque chose de beau, quelque chose de fort. La pièce J’t’aime encore, de Roxanne Bouchard, met en scène une femme qui, arrivée à un point culminant de sa vie, se voit contrainte de faire face à ses doutes. Elle prend conscience, en se laissant aller au jeu de la séduction, qu’elle a toujours envie d’aimer.

Marie-Joanne Boucher a su passer un message puissant au public. Tous et chacun ont eu l’impression que l’histoire qu’elle racontait était ou pourrait être la sienne. Malgré le fait que le monologue s’inspire d’une femme dans la quarantaine ayant une 3768902_origfamille et une maison, les jeunes dans la vingtaine présents dans la salle pouvaient facilement se reconnaître dans ce personnage qui vacille entre responsabilités, amour et doutes.

Tout au long de la lecture, qui se transforme assez rapidement en réel jeu théâtral, l’actrice nous fait vivre des moments forts en émotions. On passe rapidement du rire à l’angoisse et parfois même à des moments émouvants. Le jeu et le texte ont même réussi à soutirer quelques larmes à certains spectateurs.

Minimalisme gagnant

Sur scène, on ne trouve qu’une chaise, un lutrin, une sacoche, une petite table ainsi qu’un bol à fruit. Les jeux de lumière sont simples, les effets sonores quasi inexistants. Ce côté minimaliste permet au texte d’être le centre de l’attention des spectateurs. De cette façon, notre regard n’est rivé que sur la comédienne, au lieu d’errer partout à observer les détails de la scénographie. Ce qui est d’autant plus intéressant avec ce genre de décor, c’est que la pièce peut être jouée dans n’importe quelle salle. C’est donc un plus pour les projets futurs de ce trio.

Par Laurianne Marion

Crédit photos de la pièce: Le Folkographe http://www.folktographe.com/b-l-o-g-u-e/previous/2

D’Artagnan et les mousquetaires

Mettre l’histoire en mémoire

Les histoires font partie de notre quotidien. Il est facile de dire que le monde tourne autour d’histoires. Elles forgent les rêves des gens. Le théâtre est un moyen pour ces histoires de vivre à travers les comédiens et les interprétations. Le mardi, 16 février dernier, dans la salle Hector-Charland, la très célèbre œuvre d’Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, a transcendé les siècles pour, une fois de plus, prendre vie sur la scène.  

Adaptée par Frédéric Bélanger, la pièce, intitulée D’Artagnan et les trois mousquetaires, raconte le récit de l’arrivée rocambolesque de d’Artagnan à Paris. Il y fera la rencontre de trois braves mousquetaires, Athos, Aramis et Porthos. Ensemble, les quatre partenaires tenteront de contrer les plans du sinistre Cardinal de Richelieu et de deviner qui est la mystérieuse femme au service de ce dernier.

 

Entrer dans la foule

Au théâtre, l’interprétation de la pièce est très importante. La troupe Advienne que Pourra a décidé d’exploiter un aspect qui n’est pas souvent utilisé : le bris du 4e mur. Ainsi, les acteurs ont occupé non seulement l’espace scénique, mais également le reste de la salle, où se trouvait l’auditoire, permettant au public de dartagnan_111participer plus activement au spectacle. Donnant parfois un air dramatique au jeu, avec les apparitions des gardes du Cardinal un peu partout dans la salle, cette astuce a aussi su faire rire plusieurs spectateurs avec le personnage de Planchet et de ses fameux environs.

Cependant, bien qu’amusante et intéressante à exploiter, cette initiative n’est peut-être pas à utiliser n’importe quand. Il y a eu quelques débordements, certains comédiens sortant de leur personnage pour passer des remarques inutiles, bien que drôles. Cela donnait l’impression que la pièce avait été adaptée pour un public adolescent.

En ce qui a trait au jeu des acteurs, on note quelques faiblesses.

Le Cardinal de Richelieu, par exemple, est l’un des personnages les plus importants de cette histoire et doit dégager un air hautain pour être respecté de tous, par la peur qu’il inspire. Il est sans nul doute, dans l’histoire, l’homme le plus puissant de France. Cependant, bien que le comédien (Claude Tremblay) ait joué à merveille ce rôle, il est difficile de ne pas remarquer la petite taille de celui-ci, ce qui ne semble pas incarner très bien le personnage du Cardinal. Autre exemple, le personnage du duc de Buckingham comportait également quelques incohérences. Ce duc était le Premier ministre d’Angleterre, et le comédien qui jouait ce rôle utilisait parfois des expressions anglaises, mais, la plupart du temps, il avait un accent qui faisait plutôt français international. Il aurait fallu être cohérent dans l’interprétation du personnage, soit jouer toujours avec un accent anglais, soit sans accent.

Pour ce qui est du Roi Louis XIII, le comédien (Philippe Robert) interprétait sans difficultés l’un des plus anciens cas d’«enfant-roi»: un homme à qui la France revient de droit, mais qui ne possède aucune capacité à bien gouverner, préférant vivre dans l’enfance et piquer une crise si cela ne se passe pas comme il le souhaite. On peut d’ailleurs voir une différence entre la pièce montée par le Théâtre du Nouveau Monde (TNM) et celle interprétée le 16 février à l’Assomption. Au TNM, le personnage du roi donnait aussi l’impression d’un enfant, cependant on y voyait un gamin enjoué et surexcité et non un enfant gâté. Dans les deux cas, une chose est claire : la France est aux mains d’un jeune homme immature.

De l’ombre à la lumière

Les autres aspects intéressants concernent la technique. Le jeu de lumière était important, il en disait long sur certains personnages et il était facile d’y voir des métaphores fort intéressantes. Lorsque la reine Anne entrait en scène, par exemple, l’éclairage était beaucoup plus prononcé, illuminait les planches. On peut y voir une signification de la bonté d’âme de la reine puisqu’elle était baignée dans la lumière. Au contraire de celle-ci, lorsque le Cardinal entrait, l’éclairage était plus sombre, tamisé même. Cela peut représenter la personnalité ténébreuse et dangereuse de l’homme qui tire les ficelles dans l’ombre.dartagnan_121

Un effet lumineux particulier était en lien avec Milady de Winter, comparse du Cardinal et condamnée à la peine de mort par les mousquetaires. À la fin, elle s’est avancée vers la lumière comme certains avancent vers leur mort, se résignant à accepter son sort. D’une certaine manière, sa mort montre aussi son passage de l’ombre à la lumière puisqu’à la fin, ses actes sont pardonnés par les mousquetaires.

D’Artagnan et les trois mousquetaires est une pièce qui a probablement comblé les attentes du public lors de la présentation au théâtre Hector-Charland. La troupe a su présenter à l’auditoire une interprétation agréable de cette histoire mythique pour le grand plaisir de tous. Dans un Québec contemporain, il est toujours plaisant de retourner aux sources de la littérature française qui a influencé la littérature québécoise. Il est aussi bon de se rappeler que ce sont les plus vieux écrits qui nous font le plus rêver. Revoir ce classique en tant qu’adulte est un peu comme retrouver cet enfant intérieur en nous qui se rappelle d’innombrables combats à l’épée.

La troupe de théâtre Advienne que Pourra aime particulièrement jouer de grands classiques. D’Artagnan et les trois mousquetaires en est un bon exemple.

 

Par Mei-Han St-Louis

Crédit photo: Juno photo

Pour en savoir plus sur la pièce : http://theatreaqp.com/2015/11/23/dartagnan-et-les-trois-mousquetaires/

Pour en savoir plus sur la troupe : http://theatreaqp.com/